Actus

Date : 12/06/2020

Lettre ouverte des salles de concert et des festivals du SMA et de la FEDELIMA à destination du gouvernement

Paris, le 12 juin 2020

Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Ministre de la Culture,

Nos deux organisations font le choix de s’adresser à vous ensemble pour porter à votre attention les problématiques soulevées par l’état d’urgence sanitaire dans les lieux de diffusion de musiques actuelles. Le SMA représente 450 adhérents sur l’ensemble de la filière musiques actuelles. La FEDELIMA fédère 140 lieux et projets musiques actuelles. Parmi nos adhérents, nous représentons notamment (au-delà des producteurs de spectacles, maisons de disques, festivals, centres de formations, radios, réseaux et fédérations) quelques 200 lieux de musiques actuelles, dont l’ensemble des SMAC – scènes de musiques actuelles – labellisées par l’Etat et catégorisées ERP de type L, dont les jauges oscillent de 50 jusqu’à 2000 places.

Si pour certaines esthétiques (chanson, jazz et musiques improvisées, jeune public, etc.), ces lieux accueillent parfois les publics en configuration assise, la majorité des spectacles se tient toutefois en configuration debout.

Ces lieux implantés sur l’ensemble du territoire proposent des concerts, mais intègrent également dans leurs projets un soutien à la création (résidences, production partagée, accompagnement artistique…) et aux pratiques en amateur (studios de répétition, accompagnement, ressource…). Ils travaillent aussi en lien avec les publics, dans les hôpitaux, les établissements scolaires, centres de rétention, etc. sur des projets d’action culturelle pour créer du lien entre les artistes et les populations. Certains de nos adhérents développent aussi une activité de restauration et de bar comme partie intégrante de leur projet. Leur modèle économique est pluriel et basé sur un équilibre entre subventions et recettes propres.

Comme vous le savez, ces structures que nous regroupons au sein de nos deux organisations ont été contraintes de mettre totalement à l’arrêt leur activité depuis le début du confinement le 17 mars dernier, et même quelques jours en amont avec l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes prononcée le 13 mars. Nous tenons à saluer l’engagement du Gouvernement envers ces structures qui ont pu bénéficier des dispositifs de droit commun que vous avez décidé de mettre en place : activité partielle, fonds de solidarité, prêt garanti par l’Etat et bientôt exonérations de cotisations sociales. Ce sont ces dispositions qui nous ont permis de traverser cette crise et vont nous permettre d’envisager la reprise d’une activité.

Avec le décret n°2020-663 du 31 mai 2020, nous avons désormais la possibilité d’accueillir à nouveau des usagers pour nos activités de création et d’action culturelle. Aussi la plupart de nos adhérents commencent à rouvrir leurs portes pour accueillir des artistes professionnels et amateurs en résidence ou en répétition, et ainsi renouer le lien avec eux et entre eux après cette période de confinement.

L’article 45 de ce décret permet aussi la reprise de la diffusion pour les lieux mais uniquement dans la mesure où « les personnes ont une place assise ». C’est pourquoi seule une minorité de nos adhérents, vu leur configuration « debout », ont repris ou envisagent de reprendre la diffusion ces prochains jours. Nous vous interpellons ici car nous avons à cœur de pouvoir reprendre notre activité de diffusion dès la prochaine saison, soit début septembre. En effet si votre Gouvernement estime à présent que les conditions sanitaires sont réunies dans les autres domaines de la société (transports, parcs de loisirs, hôtellerie et restauration, lieux de culte etc.), cette norme doit alors s’appliquer à nos établissements, par souci de cohérence. Aussi nous sollicitons votre accord de principe en vue d’une reprise de la diffusion en configuration « debout » à compter du 1er septembre en revenant à la norme usuelle, soit 3 personnes debout/mètre carré. Seule cette norme garantit la viabilité économique de nos structures. Elle garantit également et surtout le sens profond de nos projets qui vise à créer du lien et de l’échange entre les personnes. Nous sommes des professionnel.le.s responsables et prêts à échanger avec vos administrations pour adapter nos lieux dans des configurations qui permettront une réouverture sereine aux publics. Les personnes sur nos territoires ont besoin de retrouver ce lien social et artistique inhérent aux concerts. Bien entendu, en fonction des configurations des différentes salles de concert et de leur implantation géographique, chaque professionnel.le sera en mesure de rouvrir son lieu totalement ou partiellement après échanges avec ses autorités locales (maire, préfet, etc.). Afin d’accueillir à nouveau les spectateur.trice.s et les artistes dès le 1er septembre, nous avons besoin d’un minimum de visibilité quant à la reprise de notre activité. Ce temps nous est nécessaire pour prévoir nos programmations – comme il est nécessaire aux artistes pour reprendre le chemin de la scène, pour rouvrir les billetteries et communiquer auprès de nos publics… Aussi nous souhaiterions, au plus vite, un accord de principe de votre part sur une reprise totale de nos activités au 1er septembre. Toutefois si le virus devait revenir, il va de soi que nous reverrions à la baisse ces scenarii de reprise.

Nous vous interpellons ici aussi au sujet des festivals, puisque nous en dénombrons quelques 150 au sein de nos organisations. Comme vous le savez, le décret n°2020-663 du 31 mai, comme les précédents textes d’ailleurs, crée une zone de flou pour les événements dont les jauges sont inférieures à 5000 personnes. Ainsi nous n’avons toujours pas de consigne explicite quant à la possible tenue de ces événements d’ici au 31 août.

Les territoires dans lesquels nous sommes implantés habituellement regrettent les annulations de nos événements qui sont vecteurs de culture et de lien social, mais aussi de retombées économiques conséquentes pour le tissu local. Ces collectivités nous interpellent en vue d’organiser des formes réduites de nos événements cet été afin de maintenir un minimum d’activité. Nous aimerions donc obtenir une réponse claire de votre part à ce sujet afin d’en évaluer la faisabilité.

Comme évoqué précédemment, les textes prévoient une interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes jusqu’au 31 août prochain. Or, parmi nos adhérents, nous comptons 45 festivals qui doivent se dérouler entre le 1er septembre et le 31 décembre, comme les Rencontres Trans Musicales de Rennes par exemple. Aussi, nous vous demandons dès ces prochains jours un accord de principe pour leur maintien. En effet, en septembre, il sera trop tard pour décider de leur maintien ou de leur annulation : les coûts de production alors engagés risqueraient de compromettre la pérennité des entreprises qui portent ces projets.

Voilà les questions auxquelles nous attendons des réponses de votre part de manière imminente afin de pouvoir reprendre nos activités dans les meilleures conditions possibles. Nous nous tenons bien entendu à votre disposition pour tout échange avec vous en vue de cette reprise.

Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre de la Culture, veuillez recevoir l’expression de notre haute considération.

Yves Bommenel, Président du SMA
Ludovic Renaux, Président de la FEDELIMA


Date : 08/06/2020

Est-ce trop demander que de la cohérence ?

Communiqué de la Coopération Art et Culture contre le Covid-19

Est-ce trop demander que de la cohérence, Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre ?

Depuis les premières restrictions d’activité des salles de spectacle, le 9 mars, les annonces présidentielles et gouvernementales concernant les activités artistiques et culturelles s’enchaînent de manière erratique.

Comment peut-on affirmer le 16 avril que de « petits festivals » pourraient se tenir à partir du 11 mai, comme si ces milliers d’événements étaient en mesure de s’adapter d’un jour à l’autre à de nouvelles conditions d’accueil, alors qu’aujourd’hui la quasi-totalité des festivals d’été est annulée et que les festivals d’automne n’ont à ce jour aucune visibilité quant aux conditions de leur tenue ?

Comment peut-on annoncer le 15 mai que la Fête de la musique aura bien lieu, que les parcs à thèmes et les lieux de cultes rouvrent, alors que l’ensemble de nos établissements sont fermés au public, qu’aucun atelier de pratiques artistiques de proximité n’est autorisé, qu’aucune équipe artistique n’a pu réellement reprendre son activité, et que la plupart des salles de spectacle ou de concert n’envisagent aucune reprise possible de la diffusion avant janvier 2021 ?

Comment peut-on interdire les événements de plus de 5.000 personnes jusqu’au 1er septembre, les regroupements de plus de 10 personnes jusqu’au 2 juin, sans limitations intermédiaires à venir, et rouvrir le Puy du Fou ?

Comment peut-on faire de telles annonces alors qu’elles sont en totale contradiction avec les protocoles sanitaires promus par le ministère de la Culture pour l’ensemble des pratiques artistiques et culturelles, pour la tenue des festivals et la réouverture des lieux au public ?

Comment peut-on être autant déconnecté de nos réalités professionnelles, de nos calendriers, de nos outils de travail ?

Comment peut-on annoncer le 6 mai des mesures pour la culture (prolongation des droits pour les intermittents du spectacle, commandes publiques massives pour les créateurs, fonds festivals...) et n’en n’avoir, trois semaines après, aucune traduction concrète ?

Comment peut-on « refonder une ambition culturelle pour la France » en « libérant les énergies créatrices et en donnant aux artistes confiance et visibilité » sans qu’aucune mesure sérieuse de politique publique ne soit prise ?

Comment peut-on annoncer pour le secteur culturel 50 millions d’euros par-ci, 5 millions par-là, alors que le tourisme, fortement dépendant de nos activités, se voit proposer une enveloppe de 18 milliards ?

Comment peut-on si peu connaître les domaines de la culture qui sont faits de professionnels, organisés et structurés ? Comment peut-on nous traiter comme des amuseurs publics, des histrions égocentriques vivant par et pour leur passion, alors que nos activités ont un poids économique direct de 47,5 milliards d’euros, soit 2,2% de l’économie française et concernent 2,4% de sa population active ?

Comment peut-on tenir aussi peu compte des arts et de la culture, quand ils s’appuient sur les droits humains fondamentaux et revendiquent l’émancipation des personnes et le développement de leurs capacités ? Comment peut-on privilégier la rentabilité économique et les seules industries au détriment de la multiplicité des forces citoyennes au service de l’intérêt général ?

Vos annonces distillées au compte-goutte, contradictoires et incohérentes épuisent les acteurs, ajoutent de la confusion à la situation, de la désespérance à la fragilisation.

Souhaitez-vous vraiment que le monde des arts et de la culture sorte de cette crise ? Alors, faites-le avec nous, pas contre nous !


Date : 07/05/2020

Pour un après solidaire !

Communiqué de la Coopération Art et Culture contre le Covid-19

L’Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles (UFISC) représente l’essentiel de la diversité des équipes artistiques et des lieux de proximité œuvrant dans un esprit d’utilité collective et citoyenne. Un grand nombre d’organisations et collectifs se sont joints à elle, au sein de la Mobilisation Coopération Arts et Culture contre le Covid-19, pour organiser une réponse collective des secteurs artistiques et culturels à cette pandémie.

Ces acteur.trice.s manifestent ainsi leur souhait d’une coopération trans-sectorielle ambitieuse en vue de proposer des solutions solidaires aux difficultés immédiates et de réfléchir à la situation présente, comme à la construction de la période qui s’ouvre.

Dans la pluralité des situations individuelles ou collectives, la grande majorité des équipes artistiques comme des structures qui leur sont reliées se reconnaissent dans les mêmes interrogations fondamentales : comment continuer d’exister ? Comment continuer de créer ? Comment continuer de partager ?

Ces interrogations ne sont pas propres au secteur des arts et de la culture. Une prise de recul est nécessaire, qui ne doit pas être synonyme d’une immobilisation - ni de nos corps, ni de notre pensée - mais bien le moment d’une réévaluation des objectifs que se fixe l’être humain. Nous devons, individuellement et collectivement, changer de cap, bifurquer sur les chemins de l’Histoire.

Une brèche s’est ouverte qui a démontré, de façon claire et non contestable, que les systèmes de pensée dominants à l’œuvre depuis des dizaines d’années dans notre pays et partout dans le monde sont dangereusement prédateurs, pour les communs, pour les personnes, et qu’ils ne génèrent qu’iniquité, concurrence, injustices, isolement et pauvreté.

Aussi, contournons cette énorme faille, aujourd’hui visible par toutes et tous, advenue à l’intérieur même de notre civilisation et de son système social et économique.

Les valeurs partagées au sein des organismes que nous représentons sont les fondations solides sur lesquelles nous pouvons construire une telle entreprise : égalité des chances, équité des moyens, émancipation et épanouissement de la personne, liberté de pensée, de circulation et d’expression, coopération, respect de la biodiversité et des équilibres naturels, puissance de l’entraide, prééminence de l’intérêt général sur les intérêts particuliers, nécessité de la co-construction face aux décisions autoritaristes ou aux oukazes, respect des initiatives citoyennes dans toute leur diversité, droit à l’expérimentation, à l’invention, à l’erreur, dans le plus grand respect des droits humains fondamentaux et des droits culturels en particulier.

De ce fait, nous, organisations réunies au sein de cette mobilisation collective, engageons-nous dans les mouvements de pensée, d’invention, de réflexion qui se mettent en place, des initiatives les plus locales aux mouvements les plus globaux. Soyons force de propositions, en travaillant avec ceux·celles qui pensent et agissent dans des domaines variés. Rejoignons également des mobilisations collectives, citoyennes pour partager avec elles une vision d’un monde solidaire et ouvert.


Date : 20/04/2020

Quels festivals après le 11 mai ?

Communiqué de la Coopération Art et Culture contre le Covid-19

Suite à la déclaration du ministre de la Culture sur les ondes de Radio France le 16 avril évoquant la possibilité de maintenir des "petits festivals" à partir du 11 mai, alors que le Président de la République avait affirmé quelques jours plus tôt que les événements ouverts aux publics resteraient fermés après cette date, et que les grands festivals et événements avec un public nombreux ne pourraient se tenir avant mi-juillet, une clarification des autorités nous semble aujourd’hui indispensable afin de lever le doute et l’incompréhension qui se sont installés chez de nombreux professionnels.

Nos organisations rassemblent de multiples manifestations, de toutes disciplines et esthétiques, principalement de petites et moyennes tailles, à l’image de la grande majorité des festivals qui existent aujourd’hui sur notre territoire.

La question d’un maintien possible des festivals de "petites jauges" à partir du 11 mai concerne donc potentiellement un nombre très important d’acteurs, professionnels et amateurs. Des structures qui, en raison du contexte actuel inédit et des impératifs d’anticipation encore plus important qu’il impose, ont un impérieux besoin de clarté et de visibilité.

Aussi, nous demandons que soient précisés dans les meilleurs délais les critères objectifs permettant de déterminer quels festivals pourraient éventuellement se dérouler, sous quelles conditions, et à partir de quelle date.

Parmi les conditions, nous pensons évidement à la sécurité des publics, des artistes, des techniciens et de l’ensemble des professionnels et bénévoles concernés, à laquelle nous sommes tous particulièrement attachés en cette période de crise sanitaire.

Nous pensons également aux conditions économiques en pointant les prises de risques considérables que pourrait représenter la tenue de festivals dès la mi-mai, quel que soit leur format, dans un contexte encore très incertain en matière de fréquentation et de maintien d’équilibre des modèles économiques souvent fragiles. Il conviendrait donc, le cas échéant, d’apporter des garanties aux structures porteuses concernées et de leur laisser la liberté de maintenir ou non leur manifestation, en conservant en cas d’annulation l’accès aux subventions et aides qui sont actuellement déployées.

Cette démarche de clarification des directives et perspectives nationales concernant les festivals, nous semble par ailleurs importante à porter aujourd’hui à l’endroit des collectivités, qui restent les partenaires incontournables des festivals et avec lesquelles il est plus que jamais indispensable de travailler en bonne intelligence.

En raison d’une confusion qui a pu brouiller les messages en cette période troublée, certaines collectivités annoncent aujourd’hui l’interdiction de toute manifestation jusqu’à la mi-juillet, quelle qu’en soit la taille, en invoquant les directives gouvernementales. Or à ce jour, à notre connaissance, seul le décret n° 2020-423 du 14 avril 2020 prolonge jusqu’au 11 mai la fermeture des établissements au public, l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes ainsi que les restrictions de déplacements. Et rien n’est encore officiellement déterminé pour la période du 12 mai à la mi-juillet ; la mission qui travaille actuellement sur les conditions de sortie du confinement devant rendre ses conclusions d’ici fin avril.

Et si les prochaines directives gouvernementales permettent de prévoir dans certaines conditions la tenue de "petits festivals" à partir de la mi-mai, il faudrait alors veiller à ce que les collectivités puissent effectivement prendre en compte ces nouvelles directives dans la délivrance des autorisations nécessaires.

L’après 11 mai ouvre donc une nouvelle période, le début d’une reconstruction collective à laquelle les centaines de structures culturelles que nous représentons, dont de nombreux festivals, souhaitent contribuer. Avec toutes leurs diversités, leurs compétences, leur créativité, et l’esprit de responsabilité et de coopération qui caractérisent le tiers secteur et les valeurs de l’économie sociale et solidaire dans lesquelles nous nous reconnaissons. Mais cette période ne peut s’ouvrir que sur des bases de la plus grande clarté dans les règles établies, préalable à la confiance mutuelle de l’ensemble des acteurs.

Si les précisions, assorties de critères objectifs et réalistes, que nous demandons ne peuvent être apportées dans les meilleurs délais, soit a minima deux mois avant les dates des manifestations prévues, il revient alors à la puissance publique de déclarer impossible la tenue des festivals, quelle que soit leur taille.


Date : 06/04/2020

Jean-François Burgos nous a quittés

Hommage. Jean-François Burgos nous a quittés le 2 avril à l’âge de 61 ans.

Jean-François a accompagné de très près la Fédurok, puis la FEDELIMA. Ami fidèle depuis de nombreuses années, sa sagacité et sa bienveillance ont fait avancer la fédération et tous ses adhérents dans la considération des projets de musiques actuelles auprès des collectivités territoriales et du ministère de la Culture. Il a ouvert les espaces de construction des politiques publiques pour en faire des espaces de co-construction, dans lesquels nous avons trouvé notre place. Jean-François a toujours répondu présent à toutes nos sollicitations, apportant dans ses nombreuses contributions à notre histoire sa lumière, ses immenses connaissances et sa capacité à fédérer autour de lui des acteurs pourtant disparates. Humaniste convaincu, sémiologue intransigeant, cinéphile éclairé, ses pas de côté et ses rappels incessants à regarder autour de nous, à élargir nos pensées, ont guidé la fédération et ses partenaires dans le partage d’une vision du monde plus juste, plus humaine. Nous lui devons beaucoup, les musiques actuelles lui doivent beaucoup, et son départ soudain est une immense tristesse pour nous.

Nous pensons à sa famille, à ses proches, leur souhaitant courage et leur adressant toutes nos pensées dans cette épreuve.