Actus

Date : 25/07/2023

RAFFUT ! | Revivez la dernière édition en podcast et en images !

ENCORE MERCI !

Cette 7ème édition de RAFFUT ! a rassemblé près de 400 personnes pendant trois jours à Cahors, grâce à un accueil exceptionnel de la part des équipes des Docks et d’Octopus que nous tenons à remercier chaleureusement !

Cette forte participation, constante d’année en année, confirme que ces rencontres nationales sont devenues un rendez-vous incontournable pour notre fédération. Incontournable car RAFFUT ! nous offre l’opportunité de rencontrer de nouveaux visages, d’explorer de nouvelles idées et de faire émerger d’autres possibilités essentielles à la vitalité de la FEDELIMA.

Comme chaque année, c’est notre temps fédéral qui a lancé ces rencontres. L’occasion d’échanger collectivement sur un sujet malheureusement d’actualité qui concerne les blocages ou tentatives d’annulations de concerts par des groupuscules religieux ou politiques. Ces premières réflexions collectives permettront sans aucun doute à la fédération de se saisir encore plus fermement de ce phénomène qui s’amplifie.

Le reste des rencontres avait pour ambition de proposer un programme en phase avec notre époque, par l’organisation de 25 conférences, tables rondes et ateliers : comment rendre nos projets plus inclusifs et respectueux de l’environnement ? Comment repenser notre rapport au travail, tant au niveau individuel que collectif et sectoriel ? Comment imaginer des modèles alternatifs à ceux qui se fondent sur la croissance ? Comment contribuer à préserver un écosystème culturel diversifié, garantissant une pluralité des pratiques artistiques et culturelles ?

Que ce soit lors d’un blindtest, d’un atelier participatif ou d’un apéritif, nous espérons que RAFFUT ! a permis à chacun·e des participant·e·s de s’extraire de son quotidien pour tenter de répondre à certaines de ces questions.

Encore une fois, nous vous remercions de tout cœur pour votre énergie et nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine !

(RE)VIVEZ RAFFUT ! EN PODCAST !

Pour célébrer les 10 ans de la FEDELIMA et découvrir un condensé de cette 7ème édition de RAFFUT !, nous vous invitons à écouter le podcast ci-dessous réalisé par la FERAROCK & Radio Béton ! L’occasion de revenir sur cet événement à travers 5 ateliers sélectionnés, mais aussi d’évoquer l’histoire de la FEDELIMA à travers le regard de ses adhérent·e·s !


Date : 12/05/2023

RAFFUT ! - Participez aux rencontres de la FEDELIMA !

La FEDELIMA est ravie de vous inviter à la 7ème édition de RAFFUT !, qui se déroulera à Cahors du mardi 4 juillet (accueil déjeuner à partir de 11h00 et lancement des rencontres à 14h00) au jeudi 6 juillet 2023 (fin des rencontres à 14h00).

Après une dernière édition particulièrement suivie à Hydrophone en Bretagne, RAFFUT ! arrive pour la première fois en Occitanie : ce sont Les Docks qui nous feront le plaisir de co-organiser les prochaines Rencontres de la FEDELIMA, en partenariat avec Octopus !

Les inscriptions à RAFFUT ! sont libres, gratuites et ouvertes à tou·te·s !

Depuis 2010, la FEDELIMA organise chaque été ses journées professionnelles. Et si l’événement est d’abord destiné à ses adhérents, il n’en reste pas moins ouvert à toutes et tous ! Que vous soyez acteur·rice du secteur des musiques actuelles, de l’économie sociale et solidaire, de la recherche, partenaires, représentant·te·s de collectivités publiques, musicien·ne·s, artistes, ou simplement intéressé·e·s par les thématiques proposées, nous vous invitons à nous rejoindre !

RAFFUT ! est constitué d’un joyeux mélange entre temps d’ateliers, groupes de travail, plénières, tables rondes, restitutions de travaux, débats et échanges…
Depuis plus de 10 ans, les rencontres de la FEDELIMA se veulent l’écho d’une multiplicité et d’une diversité de thématiques qui reflètent la richesse des projets menés par les adhérents de la fédération (actions culturelles, accompagnement des pratiques musicales, égalité entre les genres, structuration des projets, emploi, coopération, pratiques écoresponsables, politiques publiques...).


Date : 12/05/2023

Rendez-vous aux rencontres nationales consacrées aux projets artistiques et culturels en milieu rural

13/14 juin 2023 à Run ar Puñs à Châteaulin

Organisées depuis 15 ans par la FEDELIMA, rejointe par l’UFISC et plusieurs de ses membres depuis 2015 (FAMDT, THEMAA, FNAR, CITI…) et différents compagnons de route au fil du temps (structures culturelles et du développement local, consultant∙e∙s…), ces rencontres autour des cultures et ruralités répondent à un besoin de réflexion et de partage face aux enjeux liés aux réalités de ces territoires et à leur évolution.

Les précédentes éditions avaient permis d’explorer entre autres le lien entre l’accompagnement des jeunes et leur professionnalisation en milieu rural, l’hybridation des projets dans la fabrique des territoires et les problématiques soulevées entre circuit court et diversité culturelle…

Cette 10ème édition accueillie et coconstruite en partenariat avec Run Ar Puñs sera l’occasion de réfléchir aux enjeux des projets artistiques et culturels à l’aune des transitions et de leur rôle dans la fabrique des territoires culturels de la ruralité. Pour cela, nous explorerons des leviers et des notions dont le secteur culturel et ses partenaires institutionnels et de la société civile se saisissent :

  • Les projets culturels de territoire ;
  • Les droits culturels ;
  • La participation des personnes et la gouvernance des espaces ;
  • « L’habitabilité » des territoires ;
  • La « déspécialisation » des projets ;
  • La manière dont la création artistique et les artistes participent aux transitions écologiques et sociales.

Le tout sous forme de micro-conférences, d’ateliers et d’un temps en plénière, pour une mise en commun et une réflexion partagée autour de ces sujets.

Ces rencontres sont l’occasion de moments privilégiés d’échanges entre des acteur∙rice∙s culturel∙le∙s venu∙e∙s de toute la France (réseaux professionnels, chercheur∙euse∙s, élu∙e∙s, technicien∙ne∙s…) et une diversité d’acteurs locaux (associations culturelles, centres sociaux, collectifs, établissements scolaires…) qui animent ces territoires ruraux. Ce sont des rencontres pour partager et construire ensemble les projets des territoires culturels de demain !

Inscriptions gratuites et ouvertes à toutes et à tous !


Date : 27/04/2023

Communiqué de presse en réaction à la sortie du rapport du sénateur Julien Bargeton sur « la stratégie de financement de la filière musicale en France »

La FEDELIMA, fédération des lieux de musiques actuelles, tient à saluer le travail du sénateur Julien Bargeton qui, dans son rapport remis le 20 avril 2023 à la ministre de la Culture, rend plusieurs préconisations et premières pistes de réflexion auxquelles nous souscrivons pleinement.

La proposition, en particulier, de création d’une contribution financière des acteurs de la musique enregistrée est nécessaire et justifiée. De même, la proposition de l’extension de la taxe sur les spectacles à l’ensemble du champ musical, permettant de mettre les acteurs sur un pied d’égalité, traduit ainsi notre responsabilité commune dans le financement de la filière. Nous relevons également la proposition de baisser le mécanisme de droit de tirage et l’attention portée aux contrats de filières en régions. Ces quatre propositions permettent de renforcer le financement de projets d’intérêt général. Enfin, nous soutenons la proposition de consolider la mission d’observation de la filière musicale.

Toutefois, au regard de la lettre de mission fixée par la Première ministre qui a confié au sénateur Julien Bargeton une mission « de réflexion sur le financement des politiques publiques en direction de la filière musicale », nous souhaitons apporter de la nuance à cet enthousiasme.

La FEDELIMA, dont les membres se revendiquent de l’économie sociale et solidaire*, constate que le rapport se concentre principalement sur le financement de l’établissement public du « Centre national de la musique » et sur la partie marchande de la filière musicale, laissant ainsi planer le doute quant à la mise en place d’une stratégie globale et ambitieuse pour la filière musicale française, qu’il est pourtant aujourd’hui important de sécuriser face à l’industrialisation galopante et au phénomène de concentration qui est à l’œuvre.

Si le sénateur Julien Bargeton note, dans sa conclusion, que sa mission ne consistait pas à « traiter la place durable de la musique en France (...) qui ne peut se passer d’une réflexion approfondie sur l’éducation artistique, de la musique à l’école à la formation dans les conservatoires en passant par les pratiques amateurs », nous regrettons qu’une réflexion plus approfondie n’ait pas été menée sur le financement de la filière musicale dans son intégralité, incluant, en particulier, l’articulation de l’ambition politique et des financements pour la filière musicale entre le Centre national de la musique, le ministère de la Culture et les collectivités territoriales. Le Centre national de la musique ne saurait être le seul outil d’une nouvelle ambition pour la filière musicale en France.

Nous regrettons enfin que le rapport n’aborde pas le financement de la filière à l’aune des enjeux de société : la transition écologique, la nécessité de créer, produire et diffuser mieux, de permettre une accessibilité de toutes et tous à la musique, la nécessité de favoriser l’inclusion, la diversité, le vivre ensemble. Nous défendons l’idée d’une filière vertueuse, capable de sécuriser les acteurs actuels et les parcours professionnels, d’accompagner les créations artistiques, qu’elles soient professionnelles ou en amateur, destinées à une large audience ou à un public confidentiel. Nous défendons l’idée d’une filière éthique, où l’on favorise le bien-être au travail et une vision positive de nos métiers, tout en permettant le renouvellement des pratiques artistiques, l’émergence de nouvelles formes et l’existence d’une réelle diversité artistique pour les publics et les musicien·ne·s.

La FEDELIMA reste attentive à la traduction politique de ce rapport et se tient prête à poursuivre des échanges constructifs et fructueux concernant la stratégie de financement de la filière musicale en France.

* La FEDELIMA défend l’existence d’initiatives citoyennes et non lucratives, différenciées des institutions publiques, dans les multiples dimensions des espaces urbains, périurbains et ruraux. À côté de projets portés par une finalité essentiellement lucrative, des projets artistiques et culturels – et notamment musicaux - ont intérêt à se développer sur tous les territoires et en harmonie avec leurs habitants. Il en va de la dynamique sociétale et d’un vouloir vivre ensemble dépassant largement la seule rentabilité économique. Développant leur projet dans le cadre d’une économie plurielle, les adhérents de la FEDELIMA s’accordent ainsi sur la primauté de l’humain sur le marchand, une orientation explicite au service de l’intérêt général, l’utilité sociale et un ancrage territorial fort.


Date : 06/04/2023

Rendez-vous aux rencontres "fonction programmation" de la FEDELIMA !

3-4 mai 2023 à l’Espace Django - Strasbourg

Depuis 2019, la FEDELIMA organise des rencontres qui portent sur la fonction de programmation dans les lieux de musiques actuelles. La première édition qui s’est tenue à Laval a permis d’aborder de nombreux sujets et d’explorer la manière dont la filière dans son ensemble pouvait travailler conjointement pour proposer des alternatives à l’uniformisation des propositions artistiques. En abordant la fonction de programmation et sa relation au territoire, les participant·e·s ont ainsi eu l’occasion de réfléchir à la façon dont cet écosystème peut encourager la diversité artistique tout en résistant à l’industrialisation. Durant ces temps d’échanges, les participant·e·s ont notamment débattu des moyens de créer des résistances collectives permettant de lutter contre les pratiques inégalitaires de certains producteurs qui s’inscrivent dans des logiques de concentration économique et de rapport de domination. Ces deux jours ont également permis d’aborder d’autres sujets tels que la question des nouvelles pratiques d’écoute et les différentes formes de « consommation » de la musique, notamment chez les jeunes générations. Enfin, les participant·e·s ont eu l’occasion d’interroger l’élaboration des programmations artistiques au prisme des droits culturels.

En 2020 à Roubaix, la FEDELIMA a proposé une réflexion centrée sur le sens du travail de programmation. En effet, il est fréquent de décrire et de comparer différentes expériences menées par les structures, mais il est plus rare d’élaborer un langage commun qui traduise la subtilité des choix, la complexité du travail, la déontologie appliquée ou le projet sociétal auquel on se réfère. Ces questions font pourtant partie de la responsabilité exercée chaque jour au nom de l’intérêt général. Cette deuxième édition a ainsi proposé une nouvelle approche en matière de format afin d’aborder trois sujets centraux : l’esthétique de la pop avec Agnès Gayraud, la question de l’auditeur-spectateur avec Christian Ruby et les enjeux de la création avec Fabrice Raffin.

La prochaine édition de ces rencontres se tiendra à l’Espace Django à Strasbourg les 3 et 4 mai prochains. Elle sera l’occasion de poursuivre ces discussions autour de plusieurs sujets importants tels que les évolutions du métier de la programmation dans les lieux de musiques actuelles et le rôle de ces structures dans le soutien à la création artistique, avec un focus spécifique autour des enjeux de coopération dans ce domaine. La question de la programmation sera également débattue à partir d’une réflexion qui portera sur les différentes méthodes possibles pour élaborer une ligne éditoriale ou artistique, ainsi que sur les spécificités ou les points communs entre les différentes manières de programmer. En outre, une table ronde sera consacrée à la question de la programmation dans les lieux de petite capacité situés sur des territoires excentrés, afin d’explorer les réalités et les questionnements qui y sont liés.
D’autres sujets seront traités lors de la deuxième journée de ces rencontres, avec une réflexion portée sur les lieux de musiques actuelles en tant qu’espaces d’expériences collectives en abordant la notion de « communautés affectives ». Enfin, la relation entre les lieux de musiques actuelles et le rap sera également débattue, tant ce genre interroge à différents égards la fonction des lieux de musiques actuelles, aussi bien dans sa production sa diffusion et sa transmission que dans la relation à sa structuration professionnelle, son public et ses médias.

Nous vous attendons nombreux·ses à Strasbourg pour ces rencontres qui s’annoncent passionnantes et enrichissantes !